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Quand et pourquoi ce nom est apparu? Son Histoire commence bien avant que ce lieu-dit n'en porte le nom.

GUECELARD - ENCYCLOPEDIA

             Encyclopédia
         
Gué Celard…. ne se présente pas , 
Gué Celard : se découvre
 

Vadum celardi : quis es ?
Gué Célard, qui es-tu ? 

Guécélard a été érigé , c’est-à-dire élevé au rang de municipalité distincte, par annexe à  la loi du 13 juillet 1880, votée par la Chambre des Députés  le 12 juillet 1880 ; adoptée par le Sénat lors de sa séance du 15 juillet 1880 ; signée par Jules Grévy, Président de la République Française le 15 juillet 1880 ; contre signée  par Constan - Ministre de l’Intérieur. Cette loi, dissociée irrémédiablement, Guécélard, qui dénommée «  Section de Gué célard », de la commune de Fillé, devenue Fillé-sur-Sarthe, à laquelle elle a été adjointe arbitrairement, sans aucune forme de consultation, en 1793 , provoquant à terme une scission conflictuelle. Union devenue effective en 1795.  

Cette séparation, le mot scission peut même être employé. Guécélard simple hameau, du doyenné d‘Oizé, Archidiaconé de Château-du-Loir, diocèse du clergé séculier du Maine. n’était pas, et ne pouvait pas être assimilé à  une communauté, une paroisse, une seigneurie de l’Ancien Régime par l’Assemblée Nationale , il n’entrait donc pas, et ne pouvait s’insérer dans le cadre de la loi du 12 novembre 1789. Guécélard, ne pouvait pas être l’une de 44.000 communes, désignées, constituées, donc  accéder au titre de commune française. -*1

 

Vadum celardi : unde venis ?
Gué célard : d’où viens-tu ?

Son histoire commence, bien avant que son nom n’apparaisse,
cela, implique incontestablement une «  Chronologie » qui ne découle, ni de la grammaire, ni du vocabulaire de la langue Française, et encore moins de l’orthographe ; mais de la : Géologie, ainsi : 

* - la position du territoire communal de Guécélard par : 47°52’33’’ Nord et par 0°07’46’’ Est ; le point  le plus bas est établi à aux abords du lieu-dit : Villette : +36,2, quant au «  Point culminant du territoire communal de Guécélard » il est fixé par la borne implantée par I.G.N précisant : « +47, au lieu-dit : Champ de lla Butte » . Situé au Sud-ouest de l’épicentre représenté par la Cité Mancelle , d’une dépression hercynienne calée entre la bordure Occidentale/Ouest du Bassin Parisien, et le relief du rebord Oriental/Est d’une surrection hercynienne, apparue du Dévonien au Permien , de -419,2 +/- 3,2 à 252,2 +/- 0,5 M.a ; dénommée «  Massif Armoricain » ; formant longitudinalement une  « cuesta géologique ». Cet « épine dorsale » orientée Nord/Sud du Massif de Païl, prolongé des Alpes Mancelles, du Massif Silléen, des Coëvrons et de de La Charnie, coupée à son extrémité Méridionale, par le «  Détrroit du Poitou », largement ouvert sur l’Océan Atlantique Nord. Cet alignement  est raccordé en retour d’équerre au Nord : au Massif Alençonnais, prolongé vers l’Est par le Massif d’Ecouves, forme.

* - le sous-sol Guécélardais est directement issu de deux transgressions océaniques, qui se sont produites au Crétacé supérieur, à l’étage du Cénomanien moyen avec des sables grossiers pour la premère, et au Cénomanien supérieur, pour les sables graveleux pour la seconde, entre 95,7 et 90,7 M.a. Ces dépôts sableux ont atteint selon les différents sondages effectués par le B.R.G.M. et LAFARGE, en différents lieux de notre commune de 47 à 61 d’épaisseur , d’un couleur rousse, à rougâtre très prononcée provenant  de la très forte teneur en glauconies. L’oxydation  du Fe II de la glauconie en Fe III précipite les oxydes de fer et teinte les sables en rougeâtre - *2

Albert Guillier et de nombreux autres Scientifiques ont divisé la Sarthe en trois «  régions  géologiques » la partie la plus occidentale : terrains primaires avec épanchements de roches éruptives ; la région orientale constituée par un plateau raviné par le Loir et ses affluents ; la région centrale est marquée par les sables du Crétacé-moyen et supérieur - *3

Apparition du : Comté du Mayne : comprenant le Bas et le Hault Mayne . En janvier 814, à la mort de Charlemagne,  l’Empire était divisé en 200 comtés ou  pagi.

Géographie
Vadum celardi : terram duorum fluminum
Guécélard, «  Pays des deux rivières »

Le territoire communal de Guécélard s‘étend dans une platitude que les géographes, les géologues, le B.R.G.M., le C.N.R.S., l’I.G.N., le M.A. de Paris, la D.D.A. dénomment la «  Plaine de Guécélard » à 20 km. du Mans ( par avenue Jean Jaures ), 18 km par la D.323. Il  s’étend, sur la rive gauche de la rivière Sarthe. Ce territoire communal de Guécélard, conformément à la loi, précédemment citée, se déploie dans sa plus grande longueur sur 5,426 km. , et sur une superficie de 1209 hectares 53 ares 26 centiares , dont 419 boisés ; au Sud-ouest, en aval de la ville du Mans ; sur la rive gauche de la grande rivière départementale. Conformément à la loi citée dans le 1er paragraphe, votée le 13 juillet 1880 , ratifiée le 15 juillet 1880 ( XII, B, DLXIII, n.9860. ) p.168, la rivière Sarthe ne borde pas  notre commune. Juridiquement, légalement, administrativement c’est son axe médian qui délimite sur 4,463 km, dont 1,450 navigable avec un tirant d’eau de 1,2., pour une largeur moyenne de 67/70 m. de moyenne , et un profil mouillé de 500 à 900 m.  ; la  commune de Guécélard, de celle de Fillé-sur-Sarthe . Son débit moyen est de  34 m3/s., son  altitude est de +36,2 à ‘’entrée, et +36,8 à la sortie de notre commune ; sa pente est de 0,07 %o  -*4

La commune de Guécélard  se situe à 158,7 km. de la source de la rivière Sarthe à Somsarthe - Cne Soligny-la-Trappe ( Orne - 61 ) alt. +212 . Ruisseau,  après un parcours de quelques centaines de mètres, elle disparaît dans le calcaire, , pour réapparaître 1,750 plus loin, au lieu-dit : le Carrefour - Cne de Saint Aquilin-de-Corbion ( données I.G.N. - C.N.R.S, D.D.A. 61 ) .  Son bassin versant est de 7.850 Géologiquement, comme géographiquement le lit actuel de la Sarthe est le lit mineur ril définit le lit mineur, que la Sarthe s’est fixée selon Jean-Pierre Larue et Robert Etienne, au Pléistocène - Calabrien, division stratigraphique du Waalien il y a de 1,6 à 1,4  M.a. +/-0,5. Son altitude moyenne, pour la commune de Guécélard est inférieure à +40, par rapport au lit mineur ( +36,2 à +36,8 ) que nous connaissons, engendrant un plateau d’inversion de relief alluvial, attestant une paléo-Sarthe ( pré-Sarthe ) affluente droite du Loir ; alors que le cours actuel fait un coude à Malicorne pour se diriger par méandres vers Sablé, et confluer avec la rivière Mayenne dans la périphérie Est d’Angers à «  Port Meslet »    , à une alt. +14, via le «  bras de la Vieille Maine » , former la Maine sur 12 km., pour rejoindre le fleuve Loire - 

Le soulèvement du plancher Cambro-Silurien de la région de La Chapelle-d’Aligné, obligea la rivière Sarthe, à abandonner, la terrasse basse, où se déploie de nos jours l’intégralité de la commune de Guécélard. C’est au Nord de La Suze, que le changement de cours  de la grande rivière, est le plus représentatif : le passage d’une dynamique à chenal unique à vastes éandres orrespond à un une diminution longitudinale de pente de 0,63 %o à 0,40 %o. La lente migration latérale est visible à l’aplomb de Spay. Des vestiges par le lieux-dits de la commune de Fillé-sur Sarthe nous confirme l’existence u pré-Sarthe / Paléosarthe à chenaux anstomosés : les Grandes Isles - les Basses Isles - lesPetite Isles et les Isles du Milieux -*5

C’est dans  la partie Est du territoire communal de Guécélard, c’est-à-dire la portion gauche de la grande route nommée D.323, direction La Flèche/Angers, que le Rhonne , 89ème affluent gauche de la Sarthe peu après son entrée sur la commune de Guécélard, à Champbeslin / Chambelain à +39 à Champbeslin ( Campo belinus - champ du soleil, va développer son cours, sur la moitié de notre territoire communal . Il est alors à 6,738 km. de sa confluence avec son collecteur : la Sarthe au pied du site de « Mondan/Moundaon » . Les 20 affluents répertoriés par la D.D.A. dissèquent les dépôts fluviatiles et éoliens podzolisés, accumulés sur le substrat cénomanien, L’hydrographie indécise de ces ruisseaux,  provoque un cours souvent perpendiculaire ou parallèle à leur collecteur. La platitude de cette « Plaine dite de Guécélard » dont il est souvent question, ne leur permettant aucune forme de rayonnement. - *6

La particularité  qui caractérise Guécélard, 
n’est pas topographique, et encore moins orthographique. Elle découle du fait que l’intégralité du territoire communal de Guécélard, s’étend dans l’ancien lit majeur de la Sarthe, constituant de ce fait un idéal bassin d’expansion naturel et permanent des eaux de la grande rivière et du Rhonne, réunies lors de certaines  crues. Dans son changement de cours, la Sarthe abandonna derrière elle de 1,2 à 1,6 m. d’ «  Alluvions qualifiées d’ anciennes - classées FY - nommée en géologie Diluvium gris » par le B.R.G.M. d‘Orléans , et le C.N.R.S. ; et d’autres Centres Nationaux scientifiques Cette  terre grisâtre, fluide / inconsistante, volatile, acide parce que très fortement délavée, qui ressemble à du sable, mais qui n’en est pas. Composée de particules de quartz, feldspath, calcaire, mica, tourmaline glauconie que les eaux puissantes de la gra,,nde rivière détachèrent lors de « périodes Interglaciaire lorsque les eaux déchaînées, décapées, détruisaient tout sur leur passage » - *7

Toponymie 
Ce nom de Guécélard, ne peut pas figurer dans le Cartulaire et les Archives  de Saint Mesmin-de-Micy, pour la simple raison qu’ils n’existent plus. Ils ont été détruits dans l’incendie des Archives départementales du Loiret consécutif au  bombardement de l’aviation allemande , dans la nuit du 16 juin 1940. Le seul exemplaire existant encore, est, en Italie, et en bas-latin….!.  Quant aux Cartulaires de Saint-Victeur, de Saint-Calais,  le nom de Guécélard, est parfaitement inconnu : voir la bibliothèque de l’auteur. La référence aux A.N., est délibérément imprécise. La désignation du Centre est astucieusement occulté : s’agit-il de Paris…..Fontainebleau …..Pierrefitte-sur-Seine…..?, ils offrent plus de 42 millions de documents. 

Nomen Vadum Célardi, niom unificatum est , immédiate a nomine composito procedens, cuius radicalis inconstanter est : vade.
Le nom de Guécélard, est un nom unifié, issu directement d’un nom composé dont le radical est incontestablement : gué. 

Le nom de Guécélard est un nom unifié, par simplification, lors d’une transcription manuscrite, effectuée par un scribe, en l’occurrence un moine bénédictin de l’abbaye Saint-Pierre de La Couture au Mans. Transcription, suite à la perception phonétique interprétée par le religieux ; d’où les variations orthographiques : Gué Coelhard / Seelhard / Seelard « t » Sellard / Ceslard / Cellard / Célard . Ce nom unifié, était déjà apparu mentionné dans une carte du diocèse du Mans, offerte en 1615, à Monseigneur Charles II de Beaumanoir de Lavardin, évêque du Maine. Vérifiées à la page 331 recto du Répertoire quotidien  de cette abbaye - décembre 1646. À nouveau en 1647, dans l’ une des 3.000 cartes, constituant les 62 volumes de l’Atlas de Daniel-Charles Trudaine, remis au roi, Louis XIV, et  consultables au Archives Nationales de Paris - CP/F/14/8505 ; beaucoup plus précises et détaillées que les Cartes de Cassini - échelle : 11,2 cm. Pour 500 toises, soit au 1/8660e. 

Guécélard a été un commune rurale - une « commune avec un esprit clocher » . Pour preuve :
* - Un mémoire contenant le nombre des chefs de famille dont chaque communauté se trouve composée, celui des enfants , de la quantité et de la nature des terres cultivées et du nombre et qualité des bestiaux. 
Fait en exécution de l’arrêt  du Conseil du 27 septembre 1769 et de l’ordonnance du 20 juillet 1770 - Guécélard : 184 chefs de famille - 311 enfants - 1124 journaux mis en valeur - 123 bœufs - 97 chevaux - 196 vaches - 307 moutons - 21 porcsnature des terres cultivées : fond sable/alluvions, maigre et aquatique
- *8

 

Postes et Télégraphes à Guécélard 


Le vendredi 5 avril 1883, le Conseil Général de la Sarthe, s’est réuni à l’Hôtel de la Préfecture, sous la présidence de Monsieur Cordelet, sénateur, maire du Mans. Monsieur L.-A. Dumonteil, Préfet de la Sarthe était présent. Dans son rapport au Préfet de la Sarthe, et le  Directeur, des postes et Télégraphes, informe le Conseil le projet pour 1884 de 270 kilomètres de ligne spéciale à construire, 450 kilomètres de fil à poser sur des appuis déjà existants, 45 bureaux à pouvoir ; et enfin trois communes Le Petit Oisseau - Guécélard - Joué-en-Charnie, à doter exceptionnellement de bureaux télégraphiques municipaux.

Histoire
Vadum Célard, terra de passagio,
Gué Célard, terre de passage
Vadum Celard, terra traditionis de passagio. 
Gué Célard, terre de tradition du passage.

L’origine de ce nom , est confirmée par l’analyse étymologique, qui détermine à défaut, si besoin est : son antiquité. Ainsi,  vado est extrait du dialecte Westique utilisé par les Celtes/Gaulois/Francs/Saxons/ Scandinaves. Il émane  du sanskrit = gadh, dès Vème siècle avant notre ère. Il  découle de l’Indo-européen : gadham selon le Dictionnaire de Saint-Pétersbourg - * 9 - signifiant : être ferme sur ses pieds - stable, solide sur ses pieds. 
Ces Indo-européens qui ont marqué notre paysage : par  l’Allée couverte ( effondrée des Buttes du Vieil Mans ) ; la Pierre Gaigné - Cne d’Yvré-le-Polin ;  le Dolmen du Bruon - la Pierre à Bassin,- le Dolmen de Moussu - Cnes de Cérans-Foulletourte - Parigné-le-Polin ; le Palet de Gargantua - Les Trois Bornes - La Table de Vignolles - Menhirs « la Mère et la Fille » - Alignements de la Lande des Soucis - Sites La Fontaine Saint-Martin - Saint Jean-de La Motte.

Le radical dans le nom de : GUECELARD est  incontestablement : Gué.

*- par définition : un «  Gué », est un point fixe, permanent et incontournable du paysage.

*- par principe : un « Gué », est un lieu, un endroit où un chemin, une voie de circulation terrestre coupe, franchit un cours d’eau.
Du latin : vadum, découlant du sanskrit : gadham , lui-même issu de la racine : gadh - selon le Dictionnaire de Saint-Pétersbourg , précise : être ferme sur ses pieds - tenir le pied ferme - solide sur ses pieds.

Ce radical est manifesté , au Vème siècle avant notre ère avec l’arrivée, et l’installation du très puissant peuple Celte/Gaulois de Aulerques Cenoman’s dans la vallée de la Sarthe.

Plus tard, au Vème siècle avant l’actuel - « un millénaire » s’est écoulé » ;    le suffixe : Coelhard, est venu s’associer à ce radical , nom d’un homme d’origine germanique - un barbare ; ainsi qualifié par les Romains, parce qu’il  ne parlait ni le latin, ni le grec. Ce suffixe : Coelhard, s’est imposé, par le fait qu’un homme-germain, a conquis ce sol en le défrichant, et lui a donné son nom - ( le sol garde en mémoire le nom de celui qui l’a conquis a écrit un poête médiéval ) implantation d’hommes venus de Germanie ; infiltrations, de petits groupuscules de quelques individus sous l’égide d’un chef. Ils prenaient systématiquement le pouvoir par la base, c’est à-dire par le sol. Ces éléments enracinés, dispersés, formeront de « petits îlots d’intelligences » qui faciliteront le moment venu,  la conquête Franque. Venu des sombres et hostiles forêts de Germanie, sans esprit de retour, ce « guerrier-paysan/agriculteur » : Wrang, signifiant en vieux-haut-Allemand, et en dialecte Westique : cruel, féroce, fier, droit, selon Leibnit. s’est installé dans « l’agri deserti », que représentait les friches qui couvraient alors notre commune. Les analyses, jointes aux rapports ( archéologie départementale, et archéologie nationale ), que nous nous sommes procurés, prouvent qu’il n’était pas seul, mais accompagné d’un autre homme, de deux  femmes et d’un adolescent. Nous allons nous référer à : Veterum analectorum - t. III - les Annales de Saint Bertin - t. VII, p. 94-97 -  les Annales de l’Ordre de Saint Benoît - liv. XXXVII, n° 55.

Gué Coelhard
tempus evolvitur Historia 

Gué Coelhard, le temps déroule l’Histoire

Le territoire qui formait et forme toujours le territoire communal de Guécélard ( orthographe actuelle ) ; était et est placé entre la rive gauche de la rivière Sarthe, et la rive droite du cours d’eau : le Rhonne ; terres considérées à l’époque comme «  praIries » - sans dénomination.
Le 6 mars 573, donation de terres qualifiées de «  prairies », en amont des «  Bouches de l »l’Huisne » aar Herbert d’Ozé ( d’Oisé ) - *11. Dans le 1er Cartulaire latin de Saint Vincent-du-Mans, portant le n°5444, composé de 248 folios, on décovre que cette donation est attestée dans un testament le 4 septembre 581. En 832, Aldric, évêque du Mans, constate que l’abbaye Saint incent est en compl._te décrépitude, suit aux «  raids Vickings’ , tant dans la Vallée de la Sarthe en amont du Mans, que dans le « Pays Manceau ».

En 950-1007, les moines bénédictins de l’abbaye bénédictine de Saint Pierre-de-La Couture près du Mans - * 12,, avec consternation ayant consigné l’état du désastre, et des dévastations occasionnées par les différentes incursions, des bretons-vikings et des nordman’s ; décident de sauver ce qui peut l‘être, et de reconstituer le patrimoine de l’Ordre  bénédictin ; ruiné. En 987, stimulé d’une part, par le comte du Maine - * 13, :

* Hugues II du Maine, 
né vers 920, mort en 992, vicomte du Mans, comte du Maine de 950 à 992, fils de Hugues 1er 

incité d’autre part, par Hemond/Aimond de Château-du-Loir, futur baron, héritier de sa grand mère : Rorans d’Argentré, Pays de Laval ; fidèle parmi les fidèles du Comte du Maine ; très influent auprès de l ‘abbaye de Saint Mesmin-de-Micy près d’Orléans, un rapprochement s’opéra entre les deux monastères, via le Prieuré Saint Pierre-de-Parigné. 
Dans un acte sur parchemin malheureusement non daté, sceau perdu - enregistré sous H.2  - n.1 sur 1;  les deux abbayes d’un commun signe un accords-cadres - document : H.2  - n.1 sur 1, avec construction d’un lieu de culte et d’un bourg, sur le chemin allant du Mans, vis Guépard à La Flèche - Angers.

Hameau nommé Gué de Coelhard

Les moines de l’abbaye bénédictine de La Couture, par un effort patient et méthodique, entreprennent le reconstituer leur temporel très fortement entamé, au cours des siècles troublés 
L’étendue cultivée s’étend, l’unité de l’exploitation rurale doit-être ajustée aux forces et aux besoins de la famille. Le groupe familial vivant sous le même toit sera dénommé plus tard : feu, et servira d’assiette à l’impôt à partir du XIVème siècle. Les démographes estiment le feu dans une fourchette de 4 à 6 adultes en moyenne.
contrairement à la coutume de ce temps, le scribe religieux n’a pas utilisé la formule ….aedificare burgum…. ( édification d’un bourg ), ce qui laisse supposer que l’établissement du dit bourg, est reporté,  fixé à une date ultérieure, la priorité semblant être la prise de possession du terroir par l’élévation d’une chapelle,

987, semble être la date où Rotgerius de Moondaon, home lige ( homme libre ) est élevé  à la dignité d’écuyer, par Aimond de Château-du-Loir et reçoit en fief, le «   Hameau du Gué de Coelhard  » comprenant outre 9 manses, mais le droit de franchissement du Rhonne, en sa qualité de sous vassal de Aimond. Ce droit de Brachère, plus connu sous le nom de du « billette ».

* - Bourg fondé en 1113, aedificare burgum…. ( édification d’un bourg ) - *15 - acte signé par Guy d’Etampes, évêque du Mans - réf. Analyses historiques t.II et IV - Chroniques Royales. Le bourg actuel de Guécélard s’aligne sur 1,3 km ; de part et d’autre de l’ex-R.N.23, rebaptisée D.323 ( par la réforme de 2005 ). Voulue par le roi Louis XIV ; réalisée par Colbert en 1740, ; conçue par Vauban en1761 ;  mise en service en 1765- le nom de Petit Gué Célard. Le bourg actuel de Guécélard s’aligne sur 1,3 km ; de part et d’autre de l’ex-R.N.23, rebaptisée D.323 ( par la réforme de 2005 )

Vers la moitié du XIIème siècle, la population de notre région Guécélardaise  apparaît christianisée, mais sous la mince couche de vernis de la religion, se trouvait un niveau spirituel bien plus puissant, proche du paganisme, et du magique. Aussi, les religieux des deux abbayes définissent clairement les obligations des futurs habitants du « bourg », que nous appellerons neuf - nouveau.

L’image que nous pourrions avoir du nouveau-bourg, appelé le « Petit Guesselard » de cette époque : n’offre pas l’aspect d’un groupement de « maisons-jointives », disposées se part et d’autre du grand chemin, s’alignant le long d’une seule rue : non. Cela ressemblait selon les plans terriers consultés, à un « puzzle » désordonné d’unités agricoles comprenant des éléments rectangulaires bâtis, séparés les uns des autres par des vides : les courtils - jardins, et des annexes : appendicia - étables, remises, etc, formant des ceintures avec une multitudes de chemins d’accès. Selon d’autres croquis, nos Aïeux ne vivaient pas au coude à coude. 

* - Chapelle - la première chapelle fut édifiée selon un acte en 1135, en bordure du chemin allant à La Flèche, un plan du XVIIIème siècle la désigne ( côté gauche, de l’actuel chemin du Dauphin ) - Il est fait état de trois travées pour une longueur de 29 pieds sur 13 pieds, la cloche se trouvant à l’extérieur sur un bâti en bois.( un pied = 0,33 ) - *16. Une notice de la Charte de l’Évêque du Mans ( daté de 1135, chap.XLIX,  en bas-latin ), fait état de « ….Préceptum capelle de Vado Sec - e  ( sic - l’encre étant particulièrement pâle ) l’art…. », nous dévoile que depuis 1035, le monastère bénédictin de Saint-Mesmin de Micy « ….Miciacum  inter Ligerium et Ligeritim… » possédait deux prieurés la région du Mans, l’un à Parigné-le-Polin, l’autre à Saint Jean-de-La Motte.

En 867, un acte du fond ancien de l’évêché du Maine, fait état du décès d’un moine Irlandais du nom de Caroth/Caroo, vivant en ermite à l’orée de «  La Forest de Long Aulnay » - Fontaine-Saint-Lartin possédant une relique de Saint-Maclow - saint Irlandais. À son décès, le reliquaire fut déposé  à l’Oratoire du hameau du Gué de Coelhard, puis en ex-cvoto à la Chapelle de La Vierge Marie. Sur le document, et dans les différents registres épiscopales du Mans, et de l’archidiocèse de Tours, on note un quelconque particulier, à ce saint. 
Érigée en Paroisse en 1468, c’est 1508, que la  Paroisse de Gué Ceslard est mentionnée dans les Doits Synodaux du doyenné d‘Oisé, sous la présentation de L’Abbé de l’Abbaye de La Coulture. En 1573, le curé se nomme : Michel Oudineau
«…. in spacio duorum arpennorum…( que le cimetière dont il s’agit ) aura « deux arpents d’étendue, qu’il sera consacré » , en 1200, une cloche est posée, selon Jeann Gardanne, élevée au rang d’église et dédiée au vocable de la Naissance de la Vierge Marie, consacrée par Maurice, évêque du Mas, en 1230 ( réf. Cartulaire de N.D. de La Coulture ),
Érigée en Paroisse en 1468 ( réf. Pouillé - Archives diocésaines du Mans ; Archives archidiocèsaines de Tours ) - échec d’un groupement avec celle de Fillé-sur-Sarthe.

Toponymie
 Le radical dans le nom de : GUECELARD est incontestablement : Gué.

- par définition : un «  Gué », est un point fixe, permanent et incontournable du paysage.

- par principe : un « Gué », est un lieu, un endroit où un chemin, une voie de circulation terrestre coupe, franchit un cours d’eau.

Du latin : vadum, découlant du sanskrit : gadham , lui-même issu de la racine : gadh - selon le Dictionnaire de Saint-Pétersbourg , précise : être ferme sur ses pieds - tenir le pied ferme - solide sur ses pieds. Le «  gué » serait donc désigné, comme un endroit permanent, où l’on prend pied, où l’on traverse un cours d’eau sans nager, et sans embarcation.

Une certitude se présente, le principal composant du : Gué, est incontestablement ? le cours d'eau. 

Un cours d’eau : le RHONNE

Le Rhonne ne parcourt pa le territoire communal de Guécélard. C’est sur la portion gauche de la route, direction La Flèche/Angers/Nantes, que le Rhonne, 89ème affluent gauche peu après son entrée sur la commune de Guécélard, à Champbeslin / Chambelain alt. +42 ( D.D.A. 03/10-91 -  I.G.N.N. ) ; va développer son cours, c’est-)-dire sur la moitié du territoire communal de Guécélard ; il est alors à 6,738 km. de sa confluence avec son collecteur : la Sarthe au pied du site de « Mondan/Moundaon » étudiés par A. Bigot en 1932, puis en 1936. Le Rhonne,  alimente au passage les « Boëlles des Bigottières » , il passe  « l’Arche de La soufflardière » alt. +41, à « La ronceraie »  +40. Au passage de la D.323, en amont du «  Bas-Bordage »  +39 ; pour être à +37 au «  Gué » du « Vieux-Guécélard » et à +36,6 niveau moyen de la Sarthe, en ce lieu. Pendant ce parcours, qui ressemble plus à une «  flânerie » il baigne les herbages les plus valorisée de Guécélard. Lieux où pendant des générations, furent élevés, entretenus des bovins de la prestigieuse race : Maine-Anjou , des ovins de l’incomparable   race: Bleu du Maine, e de poulinières : Percheron, et même des chevaux de selle : anglo-normands. 

Ce cours d’eau du « Rhonne », est apparu conjointement à l’ élaboration de la  «  Forêt de Pins Pinaster » - La «  Forest dou Man’s »  chère à  Adené le Roi en 1272, cité « Vieil Mans » en 1205 - Prieuré de Fessard , puis « Vaux Chamaillard » en 1550, apparu sous l’appellation : Landes du Petit Bourray en 1646, d’une superficie de 1200 arpents ; suite à l’arpentage de  septembre et octobre 155 , la surface du Grand Bourray est de 2275 arpents. ( la perche équivalait à 65 ares 95 centiares ) . C’est vers les périodes de Alleröd à Pré boréal, de -9 800 à -6 800 ans avant l’actuel, pendant toute la «  Culture Azilienne », que se manifeste un réchauffement  généralisé de la température terrestre. On note l’apparition de la Sarthe, et du Rhonne en tant que cours d’eau liquide, eau fluide, rivière coulante , simultanément à la disparition progressive du sol gelé jusqu’à deux mètres de profondeur ( Permafrost/Pergisol ), et l’apparition également d’une végétation herbacée, conjointement à celle du «  Pin Pinaster », sa domination de -8.800 à-5 500 au Boréal, sa participation à des forêts mixtes  : période Atlantique - 3.000 av. l’actuel. Le pin , nommé communément «  sapin », selon les remarquables études du naturaliste sarthois Pierre Belon, peuplait la Forêt sarthoise à l’état spontané avec le «  Chêne Tauzin » en 1564 - *17.

 

Une voie terre nommée : 
Chemin Mansais Mansais

Le «  Grant Chemeing Mancsois - IXéme siècle » - Grand Chemin Mansais est une particularité spécifique au : Haut Maine / département de la Sarthe / Pays du Mans ; en aucun cas il ne peut-être  référencé dans le Cartulaire de Saint Sulpice-des-Bois - commune de 82 habitants sur le «  Plateau de Millevaches », dans la Corrèze ; ledit « Cartulaire » n’ existant pas , n’ayant jamais existé ….!

* - GRAND - GRANDE, orthographié au Moyen Âge : GRANT - adjectif  - latin : grandis, a le même sens. 
Le «  d » du masculin prend le son du « t » devant une voyelle ou un « h » muet. Il ne désigne pas, dans le nom de : Grand Chemin » une taille, une hauteur, ou encore moins une dimension, mais une importance, un flux considérable, une circulation importante d’individus, d’objets, de marchandises dans les deux sens.

* - CHEMIN - s.-m. - phonétique    : che-min - bas-latin :     caminus, issu du Celtique/Gaulois : camen ; formé de : cam précisant : pas. Chemin, est un nom qui émane du gaulois « céimmenn » qui signifie « il marche, il va » dont le dérivé verbe d’action est : aller, marcher. Par nature il est en général en terre ou empierré, lorsqu’il est goudronné il prend le nom de « route » - Par principe, c’est une : voie de terre terrain préparé ou direction suivie par terre, pour aller d’un point à un autre. Par analogie : voie, passage, issue  - chemin de terre ou empierré ( le perretum latin : chemin pierré ).    
- De nos jours le chemin est une voie qui se place entre la route et le sentier. Il s’est latinisé pour devenir « camminus » - Dans les « plans terriers »  et les « plans anciens » , le chemin est très souvent utilisé comme limite, comme délimitation.
Le chemin est également limite, en latin « limes veut dire chemin - frontière »
 -*18

* - MANSAIS - cité en 765 - Celmans  : « i pago Celtomanie » - du latin : Cenomani.
Cenomans, découle de la dénomination de de : Aulerque Cenomani - Le peuple Aulerque, était un un peuple puissant évolué 

Antiquité de ce chemin….

L’antiquité de ce chemin est défini, par le fait qu’il a été emprunté, utilisé, par ces ! Homonidés, bipèdes de race blanche qui sont  venus des profondeurs du «  Grand Est », s’ajouter , se superposer aux populations nomades, de chasseurs-cueilleurs du Paléolithique qui hantait notre sol - *19 ; -2500 à -1800 ans avant notre ère -  pour preuve, les vestiges attestant de leur précsence au Néolithique :
- Les «  enclos Néolithiques », homogués et classés par les Servuces de l’Archéologie Nationale de Paris, et départementales du Mans de la Forterie, des Forëts de Bellême, Bonnétable ; les mégalithes : atteste de la présence humaine, -8600 ans avant notre ère.

* - Site La Fontaine Saint-Martin - Saint Jean-de La Motte
- Alignements de la Lande des Soucis,
- Menhirs « la Mère et la Fille »,
- La Table de Vignolles,
- Les Trois Bornes,
- le Palet de Gargantua,

* - Cnes de Requeil - Mansigné 
- dolmen de Bresle, malheureusement détruit en 1953,
- alignements de La Brunerie,
- dolmen de La Caronnière

* - Cnes de Cérans-Foulletourte - Parigné-le-Polin
- le Dolmen de Moussu,- la Pierre à Bassin,
- le Dolmen du Bruon,

* - Cne d’Yvré-le-Polin
- la Pierre Gaigné,
* - Cnes de Moncé-en-Belin - Guécélard
- Allée couverte - des Buttes tabulaires du Viel Man‘s.

Henry d’Arbois de Jubainville, Georges Duby, Camille Jullian ( p.40-41, Leçons du Collège de France - 1918 ), pensent que l’ébauche de ce chemin a été tracé au Magdalénien - de -17.000 à -10.000 ans avant notre ère ; érigée en véritable voie de circulation terrestre au  : Chalcolithique - Âge du cuivre ( de -4.800 à -4.400 ), comme le prouve les huit échantillons, de cuivre natif, originaire des: « mines de La Haya en Pays Basque espagnol » et découvert lors dans les gravats destinés au dépotoir, sur la commune de Guécélard et voisines.
Son itinéraire de Namur en Belgique à Pont-de-Gennes dans le Maine-et-Loire, nous est connu, détaillé par des études incontestée et incontestable.- *21  et *22.

Le nom de Guécélard est un nom unifié, par simplification, lors de la transcription manuscrite, effectuée par un scribe, en l’occurrence un moine bénédictin de l’abbaye de La Coulture. Transcription, suite à la perception phonétique perçue par le religieux ; d’où les variations orthographiques. Elle semble apparaître dans une carte du diocèse du Mans, offerte en 1615, à Monseigneur Charles II de Beaumanoir de Lavardin, évêque du Maine. Il réapparaît à nouveau en 1647, dans une carte du prestigieux Atlas de Daniel-Charles Trudaine, géographe royal de Louis XIV.

 

Médaille  d’honneur de la Commune  de Guécélard, décernée le 22 septembre 2021, par la Mairie de Guécélard à André Gobenceaux, pour l'importance de ses recherches, sur le passé de l'Histoire de Guécél
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Glossaires authentifiée et consultables chez l’auteur.

* - Chronologie - - s. f. - phonétique : kro-no-lo-ji - du grec : kronos signifiant : temps; logos : discours ; - Science qui a pour but de déterminer l’ordre et la date des événements historiques.

* - Encyclopédie - s. f. - phonétique : an-si-klo-pé-dî - émane du grec : énkuklios avec le suffixe :  -oc / -ios ; encyclopédia signifiant  : circulaire  - qui englobe par extension : un cercle entier de savoir ; kuklos = grec : cercle ; paideia précisant enseignement - Connaissance de ce que tout l’homme peut savoir; ensemble de toutes les sciences humaines.

* - Alleu ou Aleu - n.m. - phonétique : a-leu , selon Cujas le a privatif, et lodis signifiant leude - vassal ; selon Budée, e Alciat le a privatif, et du latin : laudare précisant louer - lopin de terre sur lequel il n’y avait aucun droit ; selon Bodin : aldius dans la loi germanique des Lombards, signifie : affranchi ; enfin avec Guizot : loos désigne un lot, les premiers alleux apparurent avec l’arrivée des germains, dans la Gaule romaine et que les terres furent partagées. L’ étymologie la plus probable est alleu émane du Danois all précisant tout et od désignant bien - propriété - possession.
Alleu , désignerait une propriété entière et complète.
Émanerait  du francique : alôd, a donné le bas latin : allodium.

* - Chemin - s. m. - phonétique : che-min ; bas latin : camminus ; d’origine Celtique : came, formé du Celtique ‘ cam signifiant pas - Depuis la préésence Celte/Gaulois, sur notre sol,  désigne  une voie de terre, un terrain préparé, pour aller d’un point à un autre par terre - voie qui conduit à un but 
Grand (Grant ou Granth ) voie de terre directe allant d’un point à un autre précis, animer d’un trafic important, sans obstacle. Chemin, est un nom qui émane du gaulois « céimmenn » qui signifie « il marche, il va » dont le dérivé verbe d’action est : aller, marcher.

* - Fief - n.m. - phonétique : fièf - du bas latin ; féodum / feudeum , le u ayant été chhagé en  f , exemple : comme juif de judaeus ; veuf de viduus - le bas latin, dérive lui-même du germanique gothique : foihu désignant un bien ; un avoir ; une richesse - en féodalité : étendue de terre - domaine - propriété qu’un vassal Tenait d’un seigneur suzerain à charge de lui prêter foi et hommage, et de lui fournir certaines redevances.

* - Manse - n.m. - Surface de terrain allouée à un hôte exploitant le sol,  également dénommée : tenure ; comprenant une habitation - chaumine ; une dépendance - étable/soût ; un jardin - courtil ; un champ ; nécessaire à nourrir une famille, souvent élargie aux ascendants, complétée d’un ou deux collatéraux, qui sera appelé un : feu.
Y vivaient des familles libres - affranchies ou serviles.
Le/la «  Manse » est utilisé (e) pour la fiscalité.

* -Tenure - n.m. - phonétique : te-nu-re ; radical : tenir - Féodalité : mouvance - dépendance - annexe - terre détachée d’une seigneurie, le tenancier est tenu à certaines redevances / service au seigneur suzerain.

Références authentifiée et consultables à la bibliothèque et parmi les archives de l’auteur.

*1 - GUECELARD - ENCYCLOPEFIA par André Gobenceaux -édit. 2023 -p. 4-5

*2 - B.R.G.M. - CNRS - A. Guillier - Géologie de la Sarthe Documents d’analyses et d’études de Poser et Tricart en1950 ; Mary en 1964.

*3 - Etude des sols de la Sarthe par Marchadier, directeur du laboratoire de chimie du Mans, et Goujon , ingénieur agronome

*4 - Demande légal de séparation, dépôt légal n¨°148 - 1853 Accord du Conseil Général ed la Sarthe - 18 février 1872

*5 - Observations géologiques et hydrographiques dans la Sarthe par Maurice Aubert

*6 - Documents del’I.G.N. de 2013- CNRS de 2013 D.N.A et D.D.A. de 2020. Selon Mary et Giordano en 1988, puis Dreux en 1993    .

*7 -  rapports du B.R.G.M - I.G.N. - Archives départementales de la Sarthe - Médiathèque du Mans - B.N.F de Paris -  Archives diocésaine du Mans et Archidiocésaine de Tours.

*8 - Archives anciennes du M.N.A. -Registres  - Archives 72 - Préfecture de la Sarthe 

*9 - Dictionnaire de Vieil-haut-Allemand - Glossaire dde Celtique - Dictionnaire Analytique et Etymologique du Vieux-Français

*10 - Premier Cartulaire se composant de 238 folios ( Liber Controversiarum et Chartularium - Premières Chartes dans l’ordre chronologique ont permis d’établir et de situer les noms de lieux - pour les années 1067-1080 chartes 175 - 474 - 621 - 790 - 
Charte : Historioe insignis abbetoe, S. Vincentii Cenomanensis Comprndium ms latin 118,19

* 11 - H.15-83,1,6-35 - Cartulaire Saint-Pierre de la Couture ( Couture/Cultura )et de Saint-Pierre de Solesmes - ms latin 13817, folios 51-59.
Chartes : Herbert d’Oizé n° 491 645 - 841 - 842 - Archives du Cogner - Cartulaire de l’Evêché du Mans 416 à 430 ; LIBER ALBUS 

* 12 - Comte, signifie : Compagnon.
             Baron, signifie : Homme libre.
Veterum analectorum - t. III, p. 228-229
( N° Généal. 30, 31 ( 2 ), 32 ( 3 ), 33,34,35 ), épousa N. de Vermandois, née en 935, morte…?, fille d’Herbert III de Meaux et de Hedwige d’Angleterre ( N° Généal. 30, 31 ( 2 ), 32 ( 3 ), 33, 34, 35 ) dont,
- Premier fils - Hugues III du Maine, né vers 960, mort avant 1015,
- Deuxième fils - Hubert du Maine ( d’Arnay ), né vers 970, mort avant 1002, épousa en 997 - Ermengarde  de Vihiers, née vers 975, morte après 1002,

- Troisième fils - Foulques,
- Quatrième fils - Herbert ( dit Bacon ),
- 1 Fille - Hidegarde du Maine, née vers 970, morte vers 1020, a épousé Geoffroy 1er , vicomte de Chateaudun, né vers 967, mort en 986, elle était veuve d’Ernaud , seigneur de la Ferté-Vidame.
Il devient Comte vers 950 et profite de la minorité de Hugues Capet pour s’émanciper de la tutelle des Robertiens, comme le font de leur côté les comtes de Blois et d’Anjou. Un acte daté de 951, nous fait supposer que le comte Hugues II, fils ou parent de Hugues 1er exerce le pouvoir comtal. Si le nom de « comte » n’apparaît pas clairement cité dans des textes, on distingue,très bien une catégorie spécifique «  d’hommes libres propriétaires d’alleux », c’est-à-dire de biens affranchis de toutes dépendance ;  comme le fait d’hommes de première classe de la nation franque.

En effet, ces anciens guerriers, devenus propriétaires terriens, vivants sur et de leur bien, sont  désignés dans les textes anciens : ahrimans, rachi bourgs, boni homines, étaient les « cives optimo jure de la cité franque. En possession  d’une liberté individuelle complète, d’une entière égalité de droits, unis au roi chef de la nation par un lien essentiellement militaire ; ils étaient investis de tous les droits civils et politiques.

Le comté - comitatus  est une division administrative, dont le territoire correspond en principe à un évêché - episcopatus

*13 - Selon Mezeray - t. I , p. 354
Les seigneurs, en recevant l’investiture du fief, promettaient foi et fidélité au comte, et le comte au roi. Dans cet acte d’hommage, de soumission, le vassal se mettait à genoux devant son supérieur, joignant les mains que le suzerain prenait dans les siennes, il lui jurait fidélité. Dans la formule de l’acte de serment était compris les engagements du vassal, qui consistaient à aider son suzerain à la guerre, ou d’argent, ou de troupes qu’il enverrait, ou de sa propre personne ; à le racheter lui et son fils, s’ils tombaient entre les mains des ennemis, et d’autres obligations quelquefois bizarres, mais auxquelles le vassal s’astreignait, sous peine de perdre son fief et de subir une punition corporelle, même « la mort ».

*14 - Annales Remenses - t. III, p. 82
      manuscrit original latin 9067 B - registre 21 - folio    250 à 333    
      ( le Chasteau-dou-Leir ) - Fond ancien de la Bibliothèque Nationale de 
      France de Paris )

Armes de la baronnie de Château-du-Lir, suzerain du Gué Sellard
De gueules au château de trois tours couvertes en pointe d’argent, posé une onde du même ombrée d’azur, au chef du même chargé de trois fleur de lys d’or

En 1007, Hugue 1er, comte du Maine  inféode Haimond, seigneur, puis baron de Château-du-Loir, châtellenie limitée au Sud par la rive droite du Loir, et au Nord par la ri  ve gauche du Rhonne. Le Hameau habité du Gué Celhard, était inclus. Moondaon/Mondan, en était le seigneur vassal de Vaux/Belin, lui-même vassal direct de Château-du-Loir .  HHaimon, fils de Aimond de Creuilly, et de Godheline d’Alençon.Marié à Hildeburd de Bellesme, fille d’Yves de Creil, seigneur de Bellême, nièce  de l’év^que Avesgaud. Par s mère il était descendant de la puissante famille médiévale des de Ponthieu.

* - Comte signifie : CCOMPAGNON
* - Baron signifie : HOMME LIBRE

Cette importante châtellenie comprenait à la fin du XIème siècle : 51 chevaliers - eques - vassaux ( dont 12 devaient la garde au château, chacun pendant deux mois, et 20 autres de deux à trois mois  ), en dépendaient 225 arrières-vassaux -écuyers - armingers, et 304 censitaires.

La dite châtellenie s’étendait sur tout le vaste territoire compris entre le Loir ( rive droite ), la Sarthe et son affluent le Rhonne ( rive gauche ). Sainte Corneille-en-Bignolas, Loudon, Tresson, Courtemanche, Arthezé, Bousse, les forêts de Ceophas, Bersay et Longaunay faisaient partie intégrante de ce fief. Pirmil, Noyen, Malicorne, Belin, La Suze avaient fait acte d’allégeance à la baronnie de Château-du-Loir.

Le «  Hameau du Gué Celhard » cité dans un Chartrier de l’abbaye Saint Vincent-du-Mans, placé sur le « Grant chemeing Manczois », au franchissement du cours d’eau le Rhonn/Rône/Rosne/Ronhe ; y percevait le « droit de Brachère » sous l’enseigne d’une «  billette », pour le compte de cette châtellenie. La « Maison forte de Mondan », elle,  située sur un petit relief, , surveillait, et contrôlait la navigation sur la Sarthe, dans un méandre, là où les embarcations ralentissaient pour négocier le virage.

*15 - 15 acte signé par Guy d’Etampes, évêque du Mans - réF. Analyses historiques t.II et IV - Chroniques Royales. 

*16 - Une notice de la Charte de l’Évêque du Mans ( daté de 1135, chap.XLIX,  en bas-latin ), fait état de « ….Préceptum capelle de Vado Sec - e  ( sic - l’encre étant particulièrement pâle ) l’art…. », nous dévoile que depuis 1035, le monastère bénédictin de Saint-Mesmin de Micy « ….Miciacum  inter Ligerium et Ligeritim… » possédait deux prieurés la région du Mans, l’un à Parigné-le-Polin, l’autre à Saint Jean-de-La Motte.

*17 - GUE - s. m. - lieu où l’on peut passer un ruisseau, une rivière, un marais sans bateau, sans nager, sans s’embourder ; issu du Celte/Gaulois : vado/vadus, latinisé en vade.
Vieux dicton local : sonder le gué = pour dire
Vieux mots guécélardais - oubliés : 
- guéder = saouler -cet homme est bien guédé.
- guéer = passer la rivière au gué après acquttement.
- se guémenter = avoir une appréhension - craindre quelque 
  chose.
- guénaut = simple d’esprit - n’est pas déluré.
- guénuchon = d’un niveau bas.
- guéret = terre qu’on a fraîchement labouré, puis ensemencée la même année, après l’avoir laissé reposé.
( Réf. Dictionnaires de mots de Vieux-Français - Bibl. de l’Ecole des Chartes )

Ces faits ont été scientifiquement étudiés, prouvés par  les éminents Jean-Pierre Larue, Robert Etienne, M. Auriault de l’Université du Maine, J.J. Pechon de l’I.U.T. Chimie du Mans. 
La partie de la Légendaire  : Forest dou Man’s décrite par Adenet Le Roi, écrivvain royal  dans ses ouvrages médiévaux ( fond ancien de la B.N.F. ) du Moyen Âge ; où il n’est pas question de «  gastines » ; mais d’une forêt de «  Pinus Pinaster » spontanée telle étudiée par le célébre naturaliste Pierre Belon.

 * - Après recherches, le Cartulaire de Saint-Sulpice-des-Bois n’exyste pas,  n’a jamais existé , et pour cause, puisque Saint-Sulpice-des-Bois, n’a jamais eu de Prieuré, et encore moins d’Abbaye, de Monastère, et de communautés religieuses . C’est une petite commune de la Corrèze, de 82 habitants, perdue dans le «  Plateau de Millevaches » , où : le Grand Chemin Mansais, Guécélard, le Rhonne y sont intégralement ignoré, par ce qu’inconnus. : pourquoi le citer. ? 

L’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre, qui ,évolue  tous les 41 000 ans, il oscille entre 21,5° et 24,5 ° ( aujourd’hui il’inclinaison est de 23,27° ). Selon Milankovic en 1941, ces changements climatiques suivraient l’ensoleillement terrestre, étroitement associé à des variations périodiques des paramètres orbitaux de la Terre. Toujours selon le même Scientifique, il s’agirait d’abord des variations des précessions axiales.  Or, cet axe de rotation terrestre ayant changé, à la fin de la dernière glaciation  : Würm IV, il y a de -11.700 à -11.500 ans avant l’actuel, il s’ensuivit un réchauffement généralisé de la température terrestre qui se manifesta à la phase suivante : Alleröd de -9.800 à -8.800  - développement ( professeur Jacques Paquet - Sciences supérieures - CAPES - 2005 ). Ce changement de climat provoqua le dégel complet de notre sol, et l’apparition d’herbacés et de graminées, qui ne tardèrent pas à constituer de vastes pâturages, et l’apparitions d’arborescents : Pin Pinsater, bouleau.

* 18 - La circulation des objets métalliques à l’âge du Bronze de Claude Mordant, Laure Saligny et Nathalie Poulet-Crovisier

- UMR 5594 Archéologie, Cultures et Sociétés, Université de Bourgogne, Dijon -Pôle Géomatique et Cartographie, Maison des Sciences de l’Homme, UMS 2739, Université de Bourgogne, Dijon
Centre de données, Institut Pierre Simon Laplace, Paris

Selon J.-P. Mohen - Universalis 1999, qui a été étudié en profondeur l’existence, et les caractéristiques de ce chemin, il est nettement antérieur à l’âge du bronze - ,2800 à -900 avant notre ère. Dans Circulation des objets à l’âge du bronze
Civilisations atlantiques et archéo-sciences - UMR 6566
Université Rennes 1 et 2 - Nantes - et le C.N.R.S
.

*19 - en témoigne les collections d’outils lithiques de MessIeurs Roger Verdier, Guet, Germond et plusieurs autres privées ( bifaces, lames, racloirs, grattoirs, pointes, nucleus, ossements de la faune, etc

*20 -  l’itinéraire de de ce chemin est précisé  dans le Livre II- 57 avant J.C. 
2ème année de guerre - chapitre XXXIV - Soumission des peuples de l’Atlantique
« Dans le même temps , César fut informé par P. Crassus, 

* 21 -  Seuil du Vermandois, alt. Inférieure à 150 mètres, entre le Bassin Parisien et le Bassin Flamand. Voie de passage, pour les canaux de Saint-Quentin et du Nord.
Dans cette région septentrionale  de la France, les routes millénaires de passages sont ancrées dans le paysage. 
 terre d’élection des plus célèbres invasions de notre Histoire. Selon Jeanne Dufour, dans sa thèse pour le doctorat d’Etat du 15 octobre 1979 ( p. 116 - 262 ) , Cité, et défini dans :
- Polyptyque de l’Abbé Irminon, daté du IXème siècle
- Actes de 1110, cartulaire de l’abbaye de Saint Aubin d’Angers
- Actes de 1117, cartulaire de l’abbaye de Saint Sulpice de Rennes
- Actes de 1151, cartulaire de l’abbaye de Saint Sulpice de Rennes
- Actes de 1205, documents de Saint Mesmin de Micy près d’Orléans
comme Grand chemin d’Angers au Mans ou à Paris,
- Chemin Menseis en 1345,
- Grant chemin mansays en 1404,
- Grand chemin maczois en 1407,
- Grant chemin mansay en 1464,

* 22 - Les voies de communications  du Moyen-Age, ont été étudiées par Y. Renouard - Mélanges , L. Halphen - 1951 , p. 587-594,
- Actes du colloque : Géographie commerciale de la Gaule - Caesarodum, 1977 - n°12 (  2 vol. )  - Numéro spécial Dans Notitia provinciare Galliae - collection des Histoires de France, tome III, au lieu de civitas Eburovicum on lit civitas Ebroïcorum. s. Cette voie a été utilisé  par l’armée romaine, et cité dans Bellico Gallico ( la Guerre des Gaules ) - commentaires de J.César lui-mêm

 actualisé le 20 mars 2024 par André Gobenceaux

 

 

 

 

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